01.06.2016
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L’analyse d’IFPEN
Dans un contexte de prix bas du pétrole, d’une demande atone et sous la pression de leurs actionnaires, les sociétés pétrolières accélèrent leur changement de modèle économique. Pénalisés par des revenus en forte baisse et un endettement croissant, les majors pétroliers ont tous entrepris de réduire de manière drastique leurs investissements, de se recentrer sur les segments les plus rentables de leur activité, mais également de se diversifier vers d’autres sources d’énergies.
Fin avril, la première agence de notation mondiale Standard & Poor's (S&P) retirait à ExxonMobil sa note de crédit triple A qu’elle détenait pourtant depuis les années 30, ne laissant au passage plus que deux sociétés américaines avec la note maximum, le groupe informatique Microsoft et le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson. La décision de S&P vient conclure toute une vague d’annonces d’abaissement ou de placement sous surveillance négative des majors pétroliers par les principales agences de notation. BP PLC, Total SA, Royal Dutch Shell et Chevron ont ainsi toutes vu leur note de crédit abaissée d’un ou de plusieurs crans, suite à la publication de leurs résultats annuels en février dernier.
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Jérôme Sabathier - jerome.sabathier@ifpen.fr